Dans un communiqué, l’organisation appelle à la protection immédiate des établissements médicaux encore opérationnels et au renforcement de leurs capacités, afin d’éviter des pertes humaines évitables.
Au cours des deux dernières semaines, l’hôpital de campagne du CICR à Rafah a dû activer à douze reprises ses procédures d'urgence pour blessés en masse. Il a accueilli 916 blessés, dont 41 sont décédés à leur arrivée, victimes des tirs et éclats d’obus de l’armée israélienne.
La majorité des blessés ont été touchés en tentant d’accéder aux points de distribution d’aide humanitaire, selon le CICR. Le personnel médical travaille dans des conditions extrêmes, exposé aux tirs, ce qui menace directement la continuité des soins.
Le directeur de l’hôpital, Grace Ossomu, dénonce un épuisement du personnel et la pénurie critique de matériel médical. Des patients sont soignés à même le sol. L’intensification des combats près des hôpitaux restants rend les évacuations difficiles, privant de nombreux blessés de soins vitaux. Le CICR rappelle que les structures de santé doivent être protégées, conformément au droit international humanitaire.
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